• Heureuse mort

     

     

    Veuillez lire ce texte avec cette chanson : http://www.youtube.com/watch?v=dRRKw_N6vLg

     

    Heureuse mort.

     

     

    Au début, tout s'est écroulé. Le monde dur et ferme sur lequel j’avais battit ma vie à sombrer dans le néant. La maladie a su me tuer de l'intérieur si vite que je ne l'ai pas vu arriver. Je n'arrivais pas à pleurer, tout était éteint et rien n'avait survécus, mes sentiments avait disparus et ... et je ne cherchais plus de quoi me raccrocher. Je tombais dans un gouffre interminable et, le pire, c'est que je m'y était habitué. Je ne parlais plus, ne mangeais plus et en quelque sorte, la maladie avait gagné. Elle avait tout pris de moi, elle s'était nourrie de mes sentiments et avait laisser une carcasse vide sans le moindre intérêt. Et vous croyez qu'elle m'a foutue la paix ? Qu'elle a agité un putain de drapeaux blanc ? Non ! Elle a continué encore et encore sans relâche. Elle en avait fini avec moi et elle s'est attaqué à ma famille avec mon corps comme arme. Je n'avais qu'une envie, en finir. Que tout se termine. Je ne voyais qu'une solution mais je ne pouvais me résigner à mourir dans un acte aussi déloyale et aussi facile que le suicide. J'ai attendu, chaque jour, chaque nuit, sans aucun moment de répit. J'avais arrêter le traitement sachant qu'il ne ferait que retarder l'inévitable et je mourais petit à petit.

     

    Par la suite j'ai oublier, j'ai oublier sa présence. Je me croyais dans un rêve, celui de ma vie, celle que j'ai toujours rêvé d'avoir. Je souriais, je riais et j'avais réussi par je ne sais qu'elle miracle à vivre de nouveaux. Une part de moi savais que je ne vivrais pas bien longtemps mais c'est ce qui rendait chaque moment plus précieux que le précédent. Cette coquille vide que j'avais été fût remplacée par une fille avec de beaux rêve, des espoirs improbables mais si fort qu'ils en devenaient réel, plus réel que jamais. Je comprenais le sens de la vie, de cette vie qui avait été la mienne et que j'avais perdu. Se vide en moi était si énorme que je n'avais réussi qu'à le cachet sous un draps de bonheur. Mais se draps aussi fin que mes chances de survivre avait réussi à me rendre heureuse.

     

    Puis est venue le tour des questions. Je ne savais pas pourquoi touts cela m'arrivais à moi. Pourquoi pas vous chers lecteurs ? Pourquoi elle ne s'en ai pas prise à vous ? C'est si égoïste de ma part … mais comprenez moi, comprenez ce que je ressens. Imaginez une prairie, une prairie remplis par sept virgule cinq milliards de personnes et que, par l'acte le plus horrible et le plus traître, le destin décide que la foudre s’abattra sur vous. Vous, unique point dans ce cahot infernal qu'est la vie. Vous et personnes d'autres. Je suis désolée, désolée que vous ayez à me subir mais c'est moi, moi que le destin à choisi, moi qui, dans cette prairie à été foudroyé.

     

    La dernière étape a été la plus courte. Celle où j'ai accepter. Je ne lui en voulais plus. Elle m'avait gâché la vie mais c'est elle qui m'a aider à découvrir qui j'étais. Car oui, je ne suis pas seulement malade, je suis aussi une adolescente, une jeune fille perdu dans ses rêves de prince charmant qui aurait aimée vivre plus longtemps. Une jeune fille qui va mourir mais qui l'accepte au plus profond d'elle même et qui comprenais ce qu'elle n'avait jamais voulu admettre. La maladie c'était, c'est et ce sera moi. Elle fait partie de moi.

     

     

    Je fermais les yeux et je ne voyais que mes rêves, ceux d'un avenir meilleur. Ma place n'était plus ici et mon nom ne figurait plus sur la liste de la vie. J'avais compris, je n'avais plus peur et je l'acceptais. Ce monde là n'était plus pour moi et quand je l'aurais quitter, je sais au fond de moi que je serais heureuse. Heureuse comme je ne l'avais pas été depuis longtemps. J'avais de moins en moins de forces et je restais là, dans mon lit, en contemplant le plafond blanc de ma chambre. J'entendais mes amis, ma famille et bien d'autres personnes pleurer. Leurs larmes accompagnaient le chant mélodieux de la vie et se mêlaient aux miennes. Je n'aurais su dire pourquoi je pleurais. Je sentais mon corps sombrer dans le repos éternel. Mes yeux se sont fermés et ne se sont plus jamais ouvert. J'entendais toujours, les pleurs de ma mère et se de mon père. Je les ai entendue m'appeler et me supplié de rester, de vivre encore ne serait-ce qu'une journée. J'aurais tant aimé leur répondre mais je n'avais plus la force et je sentais le maigre fil qui me raccrochais à la vie se tirer et se briser. Lentement je suis partie de cette vie que j'avais aimée, détester et que jamais je n'oublierais.


  • Commentaires

    1
    Lundi 2 Septembre 2013 à 16:42

    Ah, c'est le texte pour le concours. ^-^

    J'en ai déjà parlé là-bas, mais c'est triste et beau comme texte. ><

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